Voici la traduction de l'interview de Millie pour Netflix Queue
Cela fait un an depuis la sortie de Stranger Things Saison 3. Queue a rencontré Millie Bobby Brown pour parler de la façon dont la série a bouleversé sa jeune vie, de la pression d'être un modèle et de la forme des choses à venir.
Jane "Eleven" Hopper a grandi sérieusement au cours d'un été étouffant à Hawkins, Indiana. Elle a découvert le frisson du jeune amour avec son meilleur ami devenu petit ami, Mike Wheeler (Finn Wolfhard). Elle a frappé le centre commercial pendant un moment de qualité avec un nouveau copain, Max (Sadie Sink). Elle s'est rebellée contre son père adoptif colérique mais aimant, Jim Hopper (David Harbour). Et elle a utilisé ses pouvoirs psychiques en expansion pour combattre le boogeyman interdimensionnel connu sous le nom de Mind Flayer. Vous savez, des trucs normaux pour les adolescentes.
La saison 3 de Stranger Things de Netflix a apporté quelques changements à Hawkins, et beaucoup de choses se sont passées pour l'actrice Millie Bobby Brown, nominée aux Emmy Awards. Lorsque Stranger Things a été créée à l'été 2016, l'émission est rapidement devenue un phénomène de culture pop à part entière, captivant les téléspectateurs avec sa prémisse sur les événements surnaturels dans une ville du Midwest des années 1980. Brown est monté en flèche vers la célébrité en tant que Eleven, une mystérieuse fille élevée dans un laboratoire secret et armée d'étranges pouvoirs. Elle avait peu de dialogue: Eleven était presque muet. Cela ne l'a pas empêchée de faire une impression électrisante.
Avec sa tête rasée et sa silhouette légère, Brown pouvait paraître petite et vulnérable. En exploitant ses remarquables pouvoirs intérieurs, cependant, elle s'est transformée en une créature complètement intimidante - capable de tuer n'importe quel dragon (ou Demogorgon). À 13 ans, elle est devenue l'une des plus jeunes à être nominée pour une actrice de soutien Emmy.
Aujourd'hui, trois ans plus tard, elle s'est lancée dans une carrière cinématographique. Elle a un rôle principal dans Godzilla: le roi des monstres et dans le prochain film Netflix Enola Holmes - sur la jeune sœur de Sherlock Holmes - que Brown a également produit (ce dernier devrait sortir en septembre). Tout cela tout en continuant à développer le personnage dominant qui a lancé sa carrière. Vous savez, des trucs normaux pour les adolescentes.
Netflix : Stranger Things La saison 3 marque l'émergence d'Eleven dans le monde à bien des égards. Elle traîne, sort, au grand dam de Hopper. Cette saison a-t-elle été plus difficile que les années précédentes?
Millie Bobby Brown : J'ai toujours trouvé très facile de ne pas parler et de parler simplement avec mon visage. Et puis dans la saison 3, quand Eleven a commencé à parler, c'était beaucoup plus difficile pour moi que l'effort de crier - du sang, de la sueur, des larmes, constamment, tous les jours. C'était beaucoup plus difficile pour moi de canaliser des émotions que je n'avais jamais canalisées auparavant, concernant l'amour et les petits amis et des choses comme ça. Cela n'aurait pas pu arriver à un meilleur moment. Je trouve cela assez brut et lié à ma vraie vie. Je suis en train de vivre tout ça à l'adolescence. Avoir à faire cela à l'écran n'est probablement pas la chose la plus facile au monde. Mais je canalise ma maladresse; Je canalise ma vulnérabilité de ma vraie vie à l'écran.
Qu'est-ce que ça fait de travailler avec Finn maintenant qu'Eleven et Mike sortent officiellement ensemble? MBB: Cela peut parfois être un peu gênant, simplement parce qu'il est l'un de mes meilleurs amis. Je le connais depuis mes 10 ans. Mais je préférerais le faire avec lui qu'avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Nous savons très bien travailler ensemble et il a du respect pour les filles, pour moi.
Eleven et Max sont devenus besties cette année. Est-ce que c'était agréable d'avoir la chance de créer des liens avec une autre fille à l'écran?
MBB: Donc avec Sadie, j'ai déjà une amitié existante avec elle. Elle est arrivée sur le plateau et nous nous sommes immédiatement liés. Quand nous sommes entrés dans la saison 3 et que nous avons lu tous les scripts, Sadie et moi avons immédiatement su que nous pouvions déjà baser [la relation d'Eleven et Max] sur notre lien et notre amitié déjà. Donc, filmer c'était en quelque sorte filmer notre vie quotidienne: faire du shopping, se faire rire, passer des soirées pyjama. C'était en fait très amusant de faire ça avec ton meilleur ami, tu sais?
Est-il juste de dire que Hopper reste la figure fondamentale de la vie d'Eleven ? Et comment votre relation de travail avec David Harbour a-t-elle évolué depuis le début de la série?
MBB : La relation entre Harbour et ma relation n'est pas la même que, disons, celle de Finn et la mienne ou celle de Sadie et la mienne. C'est beaucoup plus complexe. C'est un acteur si complet et à succès. Entrer dans quelque chose comme ça était intimidant. C'est ce gars qui a été dans l'industrie toute sa vie, en gros, et ici, nous allons nous crier face à face et canaliser ces émotions que je n'avais jamais eu à canaliser auparavant. Il avait des difficultés à le faire, et moi aussi. Et nous devions alors nous réunir et le faire et l'amener. Il y avait donc également une certaine pression pour le faire. Harbour et moi, nous avons vraiment une relation père-fille. Il est plutôt drôle, mais aussi embarrassant. Ce que nous apportons à l'écran est vraiment ce que c'est. Nous nous faisons rire. Nous avons un grand amour et un grand respect l'un pour l'autre, et nous respectons l'espace personnel de chacun. J'adore travailler avec Harbour. Il y a des jours où nous montons sur le plateau, et nous ne voulons pas nous parler - juste pour que nous puissions tout laisser [vivre] à l'écran.
La scène de la finale de la saison où Eleven lit la lettre que Hopper lui a laissée - où elle croit qu'il est mort - est tellement émouvante. Comment était-ce de tirer? MBB: Je ne voulais pas lire la lettre [à l'avance]. Je voulais le lire le jour même. J'ai alors demandé à un orateur d'être sur le plateau pour entendre [l'enregistrement de] sa vraie voix, parce que la voix de David est très distinctive, et juste la façon dont il dit les choses, cela m'apporte beaucoup d'émotion. Alors je ne l'ai pas lu. Puis, quand je suis arrivé sur le plateau, ils ont joué la lettre. Nous avons juste tourné la caméra et laissé ma réaction couler. Je sais que la prise que nous avons choisie n'était pas la première, car mon nez était rouge au départ. Au fur et à mesure que les prises avançaient, j'ai commencé à m'y intéresser davantage et à devenir beaucoup plus émotif. J'aime tout baser sur l'instinct.
Vous avez déjà reçu deux nominations aux Emmy pour jouer à Eleven. Qu'est-ce que cette reconnaissance a signifié pour vous?
MBB: J'étais si jeune. J'avais 13 ans quand j'ai eu ma première nomination et 14 quand j'ai eu ma deuxième. Au début, j'étais évidemment très choqué. Ce n'est pas quelque chose que vous attendez à 13 ans. Je devais juste comprendre ce que cela signifiait réellement. Je sais que cela semble idiot, mais vous ne comprenez tout simplement pas ce que cela signifie, ce que vous devez faire. . . . Il y a beaucoup de choses qui vont derrière. J'ai été très choqué et évidemment extrêmement reconnaissant. Cette reconnaissance comptait beaucoup pour moi.
En tant que Eleven et dans votre vie hors écran, vous êtes devenu un modèle pour les jeunes femmes et les filles. Dans quelle mesure êtes-vous conscient de la responsabilité qui en découle?
MBB: Je pense que, pour moi, je veux m'assurer que les gens résonnent réellement avec moi en tant que personne et avec mon personnage. Quand j'étais un peu plus jeune - peut-être six ou sept ans - je regardais Hannah Montana, et tout ce que je voulais, c'était Hannah Montana. Je voulais être Selena Gomez et je voulais être Demi Lovato. C'est ce que je voulais être, leur influence était si forte sur moi. J'étais excité s'ils avaient un nouvel album à sortir. Puis, quand ils ont eu leurs chutes, j'étais là et je les traversais avec eux. J'avais l'impression que leur influence sur moi était beaucoup plus forte que je ne le pensais. Et c'est ainsi que je dois penser à mes fans et à ces jeunes filles qui m'admirent potentiellement. Je veux que chacun de mes mouvements les inspire et [je veux qu'ils] se souviennent que je suis une fille normale. Je traverse tout ce que tu traverses. C'est un peu de pression. Je ne veux pas faire d'erreurs. Je dois m'assurer que ce que je fais est responsable et adapté à mon âge. Mais à la fin de la journée, je suis moi, et je suis juste moi et j'espère que les jeunes pourront l'adopter.
Vous avez été nommé le plus jeune ambassadeur itinérant de l'UNICEF. Pourquoi avez-vous choisi de travailler au nom de l'UNICEF? MBB : Audrey Hepburn était l'ambassadrice la plus célèbre de l'UNICEF et, personnellement, Audrey Hepburn est l'une de mes plus grandes inspirations. Style, activisme, son travail d'acteur - je l'ai toujours aimée. J'ai toujours voulu suivre un peu ses traces, ou du moins essayer de suivre ses traces. L'UNICEF donne une voix aux jeunes depuis si longtemps maintenant, et je veux donner une voix aux jeunes. Je ne pouvais pas imaginer être réduit au silence. Je ne pouvais pas imaginer ne pas suivre mes rêves. Et ça me fait mal au cœur de savoir qu'il y a des enfants là-bas, il y a des jeunes là-bas, qui ne peuvent pas faire ce qu'ils aiment - ou qui ne peuvent pas se nourrir ou trouver un abri ou simplement être au chaud et avoir leur famille autour d'eux. Et je suis tellement reconnaissant de l'avoir moi-même. Recevoir le prix du plus jeune ambassadeur de bonne volonté de tous les temps est l'une des meilleures réalisations de ma vie.
Avez-vous pensé à la vie au-delà de Stranger Things ? Et après?
MBB: Cela me brise le cœur. Je veux dire, je suis passionné non seulement d'être à l'écran, mais aussi d'être hors écran, de produire. La réalisation est quelque chose qui me passionne visiblement. Voyons comment ça se passe. Je pense que je suis tellement excité de continuer à créer.
par Millie Bobby Brown France
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